Les rêves oubliés.

Chapitre 6 : La découverte d’un nouveau monde

La cité d’Astrub, nous étions enfin arrivés. Quelle joie fut pour moi de voir une ville aussi magnifique. Cette gigantesque ville dominait toute la région. Mais la surprise fut encore plus grande pour moi quand nous traversâmes les remparts. L’intérieur de la ville était bondé de monde qui allait et venait, ce qui causait un vacarme assourdissant. Je n’avais encore jamais été dans une si grande ville. Il y avait des maisons différentes et de toute taille partout :
« -Waaaaah !
-Voila Volaide, je te présente Astrub.
-Mon dieu que c’est grand. Et c’est absolument magnifique !
-Maintenant nous ne craignons plus rien, je peux te l’assurer, nous somme en sécurité a l’intérieur de ces remparts. Bon maintenant, direction la maison ! »
J’avais l’air d’un idiot à regarder dans tous les sens avec la bouche grande ouverte. Nous marchions tranquillement quand tout à coup Tilcara accéléra :
« -Heu Tilcara ralentis un peu, on a tout notre temps.
-Volaide, regarde droit devant toi et avances !
-Mais… » C’est a ce moment la qu’un jeune homme arriva devant nous. Il devait avoir mon âge ou un tout petit peu plus jeune. C’était un sacrieur qui portait un long pantalon bordeaux mais bizarrement il était torse nu. Il avait les cheveux courts châtain :
« -Oh non le voila… » Soupira Tilcara
« -Bonjour Tilcara !
-…Bonjour Sacwe.
-Alors comment vas-tu ?
-…
-Je vois que tu es avec un charmant jeune homme, je voudrais bien que tu me présente ton nouveau petit ami. » Dit il en ricanant
« -La ferme Sacwe ! » Dit Tilcara. Mais bizarrement elle ne le regardait pas dans les yeux.
« -Oh madame s’énerve a ce que je vois.
-…Viens Volaide, on y va ! » Mais c’est a ce moment la que Sacwe attrapa Tilcara par le bras.
« -Je n’ai pas encore fini Tilcara ! Olala, je vois que tu ne t’es pas encore remise de la mort de tes parents, cela est bien triste.
« Connard ! » Tilcara attrapa Sacwe par le cou et le plaqua contre le mur d’une maison. Je la vis mettre sa main dans sa poche, elle voulait probablement sortir son pisto. Je mis ma main sur la sienne pour lui faire comprendre de ne pas trop attirer l’attention avec cette arme :
« -Tilcara, on ferait mieux d’y aller. » Elle regarda Sacwe une longue minute avant de le lâcher. Et c’est ainsi que nous reprîmes notre chemin vers sa maison. Je me retournai et je vis Sacwe, seul en plein milieu de la rue à nous regarder. Malgré sa beauté éblouissante, ce type ne m’inspirait pas confiance.

Pendant tout le chemin jusqu’à sa maison, Tilcara ne dit pas un mot. On arrivait enfin chez elle. Tilcara habitait une charmante petite maison à deux étages en plein centre ville. Le rez de chaussé était composé du salon et de la cuisine, et la salle de bain et la chambre se trouvaient au premier étage. Tilcara jeta ses affaires par terre et s’affala sur le canapé :
« -Tilcara tu vas bien ? » Demandais-je
« -…
« Je suis désolé de l’apprendre. Pour tes parents je veux dire.
« Volaide… » Et Tilcara s’effondra en larme. C’est à ce moment là qu’elle me racontât tout. Comment, il y a quelques mois, en rentrant des cours, elle découvrit ses parents allongé sur le sol de leurs chambres, couverts de sang. Ils étaient morts. Il n’y avait rien qui lui aurais permit de comprendre ce qu’il s’était passé a part peut être une horrible chose. Sur le mur de la chambre de ses parents était écrit en lettre de sang : Tu es, malheureusement, lié a lui. Maintenant part, avance, combat, faiblit, abandonne. Cela ne s’arrêtera seulement que quand il sera notre. Tilcara n’avait pas compris ce que cela signifiait, enfin pas encore. Se pourrait il que ce « lui » soit moi ? Je trouve que cela serait une bien grande coïncidence. Mais Tilcara abordais alors le pire. Ce Sacwe avait eu vent de la mort des parents de Tilcara, et se mit à dire que c’était Tilcara qui les avait tués. Alors les allusions douteuses et les chantages commencèrent. La vie de Tilcara était devenue un enfer. Apres m’avoir raconté tout ça, je m’assis a coté d’elle et l’a prit dans mes bras. Elle avait l’air tellement perdu, tellement seule.

La nuit était tombé, je m’étais installé en bas, dans le salon, je dormais sur le canapé. Tilcara interdisait à quiconque d’entrer dans la chambre de ses parents. Cette histoire avec Sacwe me tracassait, je n’arrivais pas a dormir. Je ne pouvais pas le laisser faire souffrir Tilcara de la sorte, je devais agir. C’est ainsi qu’en pleine nuit, je fouillais dans les tiroirs de la commode et trouvais l’adresse de Sacwe. Je pris mes deux bâtons, le miens et celui que Tilcara m’avait donné, et partis en direction de sa maison.

La vie est un long chemin semé d’obstacles. Il y a le chemin du bien, et le chemin du mal. Mais bien souvent la limite entre les deux est très mince. Une entité supérieure t’empêchera d’accomplir ce que tu veux, tant qu’elle existera. A toi de voir ce que tu veux vraiment. Les répercussions que tes gestes auront sur le futur sont inimaginables, a toi de faire les bons choix.

Chapitre 7 : Le sort du destin

N’y vas pas, tu risque de le regretter.
J’avançais, seul, dans la nuit noir. Les rues d’Astrub étaient vide a cette heure la.
Tu n’es pas censé le découvrir.
Je n’avais qu’une idée en tête, je devais protéger Tilcara. Elle m’avait bien sauvé la vie face à ces bandits dans la forêt d’Amakna.
Le sort va s’acharner sur toi, la fin d’un de vous est proche, très proche.
36 rue des Lovers…j’étais enfin arrivé chez ce Sacwe. J’étais posté devant sa porte, sans bouger, sans faire de bruit. Je m’apprêtais à entrer quand j’entendis une conversation plutôt mouvementé de l’autre coté de la porte. C’était Sacwe qui semblait parler à une femme :
« -Non je ne peux le faire !
-Il est trop tard pour reculer gamin, et tu l’sais bien hahahahaha. » Ce rire…c’était cette reine de glace, Violina. Comment cette foutu Violina pouvait connaître ce salopard de Sacwe ? Je ne comprenais plus rien.
« -Je sais mais…
-Oui tu l’sais tres bien, et t’a deja tuer les parents de la petite gamine, rien ne peut être pire que ça. A ta place j’aurais honte ! Hahahahaha. » Oh non, la gamine…serait-ce Tilcara, Sacwe aurait tué les parents de Tilcara ?! Je sentis la colère monter en moi.
« -C’est…c’est de votre faute, vous m’avez ordonné de le faire !
-On te demande de t’jeter d’un pont, tu le ferais ? Hahaha qu’est ce que t’es naïf !
-J’avais besoin…j’avais besoin d’argent…
-Que j’t’ai gentiment donné après qu’tu les ais tués. Maintenant j’veux que tu me ramène le gamin, ce Volaide
-Mais putain c’est quoi votre problème, cela nous vous a pas suffit que je tue deux innocent ?!
-C’pas mon problème tu sais hahaha
-Pourquoi ne l’avez-vous pas fait alors ?!
-Je ne peux…Ca t’regarde pas morveux !
-Pourquoi voulez vous ce foutu garçon ?! Et si je refuse de vous le ramenez ?
-HahahahahahaHAHAHAHAHAHA ! Tu blague petit hein ? Tu ne te rappelle pas du pacte de vie ?!
-…
-Tu ne fais pas ce que je te demande, tu meurs, c’est aussi simple que ça ! Hahahaha ! » Je sentis ma tête tourner, c’était quoi cette histoire ?! Violina lui avait demandé de tuer les parents de Tilcara et il l’a fait, pour la récompense. Mais pourquoi voulait-elle la mort de ses parents ? Et maintenant elle veut qu’il me capture, mais que veut-elle faire de moi ?! Et ce pacte de vie que Sacwe a passé avec Violina, s’il ne fait pas ce qu’elle lui demande, il mourra ?! Olala j’en avais vraiment marre de tout.
Attention, tu n’es plus seul, la reine de glace arrive, elle est proche, elle est là.
La porte s’ouvrit, je me retrouvai face à face avec Violina. Ce sourire glacial, ce regard qui me glaçait le sang. Et derrière, Sacwe qui me regardait avec un air de bouftou battu. Il me faisait de la peine :
« -Bah tiens, quand on parle de gamin, hahahahaha. » Je commençai a paniqué, la seule chose qui me venait a l’esprit, courir aussi vite que possible. C’est donc ce que je fis. Mais Violina me suivait de tres près, j’entendais constamment son horrible rire. Je m’enfonçais dans les sombres rues de la ville sans savoir où j’allais ni où je me trouvais. J’étais de plus en plus fatiguer. Tout à coup j’atterris sur la grande place de la ville, elle était déserte. Je me retournais, plus personne derrière moi. Je décidai donc de me reposer un peu :
« -Hahahahahaha le gamin est fatigué ? Le pauvre. » Je vis Violina apparaitre devant moi, comment avait elle fait ?!
« -Mon jour de gloire est arrivé hahaha ! » Elle tendit ses deux mains devant elle, des flammes apparurent et se dirigèrent tout autour de nous. Nous étions entourer par un mur de flammes, je ne pouvais plus m’échapper.
« -Maintenant Volaide, c’très simple. Sois tu coopère et tu viens avec moi, sois tu résiste et…mieux vaut même pas y penser hahahahaha.
-Mais, que voulez vous faire de moi ? Je ne vous connais même pas !
-Mais moi j’te connais, et tu pourrais nous êtres très utile !
-Nous ?! Vous êtes donc plusieurs ? Vous n’êtes pas seul ?
-Oh la ferme, c’pas tes affaires tout ça. Maintenant à toi de décider ce que tu veux faire hahaha ! » Je détachai mes deux bâtons accroché a mon dos.
« -Ah je vois que tu ne te laissera pas faire. Bon, si tu veux te battre, j’ne vois pas d’objection. Sois prêt à souffrir HAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !